Les joueurs étrangers à la Juventus : les échecs de l’après-Platini (1987-1994)
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Le départ de Platini ouvre une période bien sombre pour les étrangers du club : beaucoup vont se succéder mais aucun ne réussira à devenir le digne héritier du meneur français.

Le russe Zavarov ne reste que deux saisons (1988-90) et marque seulement 7 buts en 60 matchs de championnat. L’allemand Häessler n’a pas plus de réussite que Zavarov : une seule saison (1990-91, un seul but en 32 rencontres de série A) et puis s’en va…L’anglais David Platt ne reste lui aussi qu’une saison (1992-93) pour un bilan bien maigre (16 matchs disputés et 3 buts). Tous ces meneurs de jeu étrangers à la réputation flatteuse qui étaient censés remplacer Platini échouèrent à s’adapter au rugueux football italien.

Même constat d’échec pour les attaquants étrangers recrutés par le club pour pallier aux départs de Boniek et Rossi : le Gallois Ian Rush, dont les dirigeants turinois voyaient en lui le digne héritier de John Charles, effectue une seule et catastrophique saison au club (1987-88, 7 buts en 29 matchs) indigne du grand buteur qu’il était à Liverpool. Le petit attaquant portugais Rui Barros ne fait guère mieux que son predecesseur gallois (deux saisons au club pour 14 buts inscrits).

Autre grande déception, le défenseur allemand venu du Bayern de Munich Stefan Reuter qui repart en Allemagne dès la fin de sa première et unique saison chez les bianconeri (1991-92).

Seuls les défenseurs Julio César (1990-94), Jürgen Kohler (1991-95) et dans une moindre mesure l’attaquant allemand Andreas Möller (1992-94) émergent de la médiocrité globale de ces étrangers. Cette pénurie de joueurs étrangers de valeur coïncide avec la longue traversée du désert de la Juve des années 87-94 : aucun scudetto remporté durant cette période.

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