Agenouillés, de gauche à droite : Ferrero, Meneghetti
La Juve débute cette saison avec comme entraîneur le hongrois Jeno Karoly, en poste depuis l’arrivée d’Edoardo Agnelli à la présidence du club. Déjà forte de joueurs tels que le gardien Combi, les défenseurs Rosetta et Caligaris, l’ailier Munerati et l’attaquant Pastore, la Juve se renforce par l’acquisition de l’avant-centre hongrois Ferenc Hirzer et du milieu de terrain polonais Vojak en provenance de la Lazio de Rome.
La Juve domine largement son groupe de la ligue du nord grâce à une défense de fer symbolisée par le trio magique Combi-Rosetta-Caligaris et à une attaque de feu menée par le prolifique duo Hirzer-Pastore. En finale de la ligue du nord, la Juve se débarasse difficilement de Bologne (vainqueur de l’autre groupe) au terme d’un match d’appui (2-1, buts de Vojak et Pastore).
La finale du championnat contre l’Alba Roma, vainqueur de la ligue du sud, n’est qu’une formalité : les bianconeri écrasent par deux fois les romains (7-1 à Turin et 5-0 à Rome). Piero Pastore s’illustre particulièrement durant ces deux matchs en inscrivant à chaque fois trois buts. L’autre grand protagoniste de ce second scudetto fut incontestablement l’exceptionnel cannonier hongrois Ferenc Hirzer, auteur de 35 buts en 26 matchs (!). Il était surnommé “la gazelle” en raison de sa remarquable agilité.
Cette victoire en championnat fut cependant gachée par la disparition de l’entraîneur Karoly cinq jours avant le match d’appui contre Bologne.
