Le départ de Combi en 1934 ouvre une période d’instabilité à ce poste, où quatre gardiens s’y succèdent en seulement sept ans : Valinasso (1934-1936), Amoretti (1936-1940), Bodoira (1940-1941) et Peruchetti (1941-1942)
La pérennité du poste est à nouveau assurée à partir de 1942 avec l’arrivée de Lucidio Sentimenti IV (1942-1949) dont le frère Vittorio Sentimenti III évolue à la même époque à la pointe de l’attaque turinoise. Lucidio a la particularité d’avoir disputé 2 de ses 169 matchs de championnat en tant que joueur de champ (1 but). Son talent ne suffit malheureusement pas à faire regagner la Juve
Entre 1934 (date du retrait de Combi) et 1949 (départ de Sentimenti IV), le club ne gagne qu’un seul scudetto alors qu’elle en avait glané 6 sous l’ère Combi, preuve que la Juve a cruellement souffert durant cette période peu faste de l’absence d’un gardien d’exception apte à relancer les bianconeri vers les sommets.
Ce gardien de niveau international, la Juve le trouve en 1949 en la personne de Giovanni Viola qui fit partie de l’équipe du début des années 1950 vainqueur de deux scudetti, avec outre Viola, des joueurs d’exception tels que Parola, Boniperti, Hansen et Mucinelli.
Giovanni Viola (1959-1957) 
Giovanni Viola (1959-1957)
Le turinois de souche Carlo Mattrel remplace dignement Viola en 1957. Sa présence à la Juve est courte mais fructueuse : il contribue aux deux titres de 1958 et 1960. L’éphémère portier Giuseppe Vavassori (1960-61) est détroné en 1961 par Roberto Anzolin, qui régnera toute une décennie (1961-1970) dans les cages turinoises, ce qui lui permit de remporter les 2 seuls trophées remportés par le club dans les années 60 (coupe d’Italie en 1965 et scudetto en 1967).
Le début des années 1970 est marqué par une brève période d’instabilité avec deux gardiens en deux saisons (Roberto Tancredi en 1970-1971, Pietro Carmignani en 1971-1972).
